La transmission de ce savoir faire « ZHONG YI » s’est perpétuée depuis l’antiquité de manière très fiable grâce à des ouvrages classiques. Ces écrits de références sont inspirés des trois courants de pensées que sont : le Taoïsme, le Bouddhisme et le Confucianisme.  Voici une sélection des plus importants, très souvent rédigés de manière très poétique.

-Le « YI JING » ou classique des mutations est le plus ancien que l’on ait retrouvé. L’empereur Fuxi traite de géo astronomie, de principes de vie, de médecine. Il aborde le concept de Yin/Yang, deux forces de vie qui équilibrées apportent vitalité, vigueur et puissance dans l’organisme de tout être vivant. Il développe aussi la notion de Trigrammes…

-Le « HUANG DI NEI JING » ou classique interne de l’empereur jaune. L’empereur Huang di dialogue avec son maitre céleste Qi bo sur les thématiques de la métaphysique, de la physiologie, de l’étiologie, du diagnostic par les pouls, des traitements en puncture / moxibustion / phytothérapie / tuina… Il est composé de deux parties : Le  « SUWEN »  (questions primordiales) et Le « LING SHU » (pivot céleste).

-Le « BEN CAO JING » ou classique de phytothérapie écrit par l’empereur rouge Shen nong surnommé aussi le divin laboureur, traite des différentes matières médicales :  herbes communes, minéraux et remèdes d’origine animale.

– Le « DAO DE JING » ou classique de la voie et sa vertue. Lao zi, fondateur du Taoïsme introduit la vacuité :  « Le Dao est indéfinissable, le définir serait le limiter. Il est à la fois Tout et Rien. »  Le Taoïsme est un chemin d’évolution vers la sagesse. « Quiconque ne sait satisfaire ses aspirations et entretenir sa longévité ne comprend rien au Dao. » Cette école nous aide à nous libérer de ce que l’on nous à inculqué, à vivre en phase avec notre nature profonde, à nous aligner avec la nature elle même.